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Si je cours après le temps, C’est le temps qui me court après.

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Je n’ai jamais oublié ton nom,. Je n’ai jamais oublié ton visage. Hélène Rosenberg. Je savais qui tu étais depuis le premier jour. J’ai toujours su. Toujours, mais tout le long de ma vie, je n’ai fais que te suivre de loin. Toutes ma vie, j’ai marché dans ton ombre, trop précieuse, tu ne le savais pas.. Mais je t’aimais. Toi, et toutes tes reliques du passés.

 

Peut-être que dans une vie parallèle nous aurions pu écrire l’histoire ensemble, mais Hélène pardonnes moi de ne pas avoir eu le courage de saisir ta main que tu marchais dans le noir. Pardonnes moi Hélène de ne t’avoir jamais dit mon nom, car aujourd’hui, tu me manques. Tes cheveux longs aux odeurs printanières. Et tes yeux pétillants. Toi. Toi. Encore, et toujours, les photos de ta mémoire. Toi. Toi.. Les photos de nos souvenirs.

 

Hélène, tu étais différente de tout ce à quoi je pouvais imaginer. Et tu l’as un jour su que je n’étais pas du genre à imaginer, pragmatique, réaliste, terre à terre… Tout ce que tu désires que je sois Hélène, mais parles moi. Je te retrouverai, un jour, sur la route du savoir. La science finira par nous réussir, je le sais. Mais pourtant j’ai toujours les visions de ton départ. Tu le disais trop souvent, qu’un jour tu partirais, mais je t’ai suivit sans t’écouter, attendant simplement la preuve qui était pourtant évidente. Elle a toujours été sous mon nez, et c’était tes yeux qui ne brillait plus, Hélène. J’entend encore ta voix chantonner cet air euphorique. Mais c’était ta pire distorsion, tu as fondu dans la réalité, Hélène, tu m’as crevé les yeux. Et brisé les tympans. Et détruit mon cœur. Et changer mes état-d’âmes. Et renversé ma vie ! Tu as tout changé. Comme si du jour au lendemain, je me réveillais enfin ! Hélène, tu n’es pas à mes côtés ! Tu m’as quitté ! Où-es-tu ?! Reviens moi ! Parce que tu guidais depuis si longtemps maintenant mes pas ! Je n’ai pas le rythme, j’ai perdu ce son doux, comme si tu avais si longtemps jouer au funambule sur la corde raide de ma vie.  Tu n’avais pas le droit de me quitter…

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Hélène.. J’ai encore ses visions de toi qui hante mes miroirs. Tu es toujours présente dans des espaces où je ne peux toucher du bout de mes doigts chaques parcelles de ton visage. Si seulement.. Hélène.. Je pouvais venir te chercher. Encore. Sans fin. Si seulement ce jour là j’avais été capable de courir plus vite et d’attraper ta main. Si seulement nous aurions pu être heureuses. Si seulement, tu aurais pu me connaître. Car je le sais, que je ne suis rien pour toi, comme si je n’avais jamais exister. J’avais pourtant rêvé une nuit que nos regards c’était croisé. Dans des échanges langoureux, j’ai rêvé une nuit d’une vie à deux… Toi et moi, échangeant tout juste en se serrant fort la main.

Je vois ton fantôme, Hélène. Sans arrêt, je lui fais l’amour. Hélène, Hélène, si seulement tu pouvais connaître mon nom. Hélène, Hélène, si je t’appelle, reviens moi...  Ta peau est ma peine, et tes yeux ma rédemption. J’ai mal, mon coeur souffre si tu n’es plus là. Hélène, Hélène.. Hélène…. Hélène.. Encore, et toujours toi. Pourquoi mon coeur n’a pas crié ton nom avant que tu ne puisses plus tenir debout ?

C’est juste douloureux….

 

Hélène...

 

A chaque fois…

 

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Tu comprends, Hélène ? C’est sans fin. Depuis que tu as décidé de ne plus vivre, je n’en suis plus capable non plus. Et pourtant, je n’ai rien fais. Je t’ai juste regardé à chaque fois, comme si j’étais ton propre fantôme. J’ai juste regardé le spectacle de ta vie, milles fois encore, et je recommence, incapable de te sauver.

Personne n’est capable de réécrire les non dits. Car si depuis l’éternité la page est resté vierge, alors elle le restera. 

Mais Hélène, laisses moi une dernière fois te prendre dans mes bras… Laisses moi, s’il te plait, croire que tu reviendras un jour en me souriant et que cette fois, tu n’oublieras jamais. Hélène, je sais que tu souffres depuis trop longtemps, que tu es fatigué, mais si tu ne vis plus, alors je suis rien de plus qu’une luciole qui ne brille plus… Hélène, tu ne peux me rejeter, car même si tu as oublié, moi, je connais ton nom.

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j’ai laissé sur tes joues écarlates la marque de mon affection. Hélène, comme un songe, j’ai baisé ta beau de porcelaine. On ne se quittera jamais, je te le promet. Hélène, encore et encore, tu ne me reconnais plus. Mais je sais, qu’un jour, le temps nous laissera nous revoir. Car tu es si belle, Hélène, et que pas même sur terre il n’existe plus magnifique que chacune de tes rêveries. Alors, reviens à la vie, une dernière fois, et dansons encore une fois sous la pluie....

MaIs HélèNe, MeS rÊvES Ne SeRoNT JaMais SuFfISaNt

Hélène, comme un rêve,

Encore. Encore. De manière incessante, Hélène, tu étais partout dans ma tête, mais la réalité était que tu n’étais jamais là. C’est parce que je t’ai laissé mourir ce jour là. Mais, ça ne se reproduira pas, et jamais plus. Hélène Rosenberg, un jour j’ai couru en remarquant que tu n’était plus à l'hôpital. Encore, j’ai pensé que tu te souvenais. Mais la réalité était que tu ne voulais pas te rappeler de moi.  Hélène, tu m’as fait du mal. Hélène tu m’as blessé, mais je t’aime plus que ça. Alors, reviens. Reviens pour moi, avec ou sans tes souvenirs.

 

Hélène, un jour tu as sauté pour que ta mémoire ne te revienne jamais. Mais tu le savais, tu avais toujours sû même après tes amnésies, que c’était moi, et toujours moi qui t’avait fait souffrir. Peut-être que j’avais trop peur pour toi, Hélène, que veux tu que je fasse si tu n’es plus là à mon réveil ? Hélène, Hélène, Hélène. Je suis follement amoureuse de toi, comme veux tu que je résiste si je ne peux te voir sourire au petit matin ? Ma vie est si dure, mais elle est bien pire quand tu n’es pas là.

Hélène

Hélène

Hélène

Hélène

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Hélène

Hélène

Hélène

Hélène

Hélène

Hélène

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J’aI iNVeNté lE VoYAgE DaNS le TeMPs pOUr tOi.

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Je ne suis pas folle, contrairement à ce que l’on pourrait penser. Au contraire, j’ai toute ma tête. Mais je l’aime, et voilà mon ambition. C’était elle, Hélène, et tout ce qu’elle reflétait pour moi.

Je suis le docteur Lunalia Malik de Jouvencelle, et nous sommes en l’an 2485, j’ai 25 ans. Les progrès technologiques ne sont pas si fulgurants qu’auraient pu l’imaginer nos ancêtres, mais la science progresse malgré tout. Aujourd’hui, on est capable de soigner des maladies qu’on pensait il n’y a pas si longtemps incurables.  J’ai débuté ma carrière en temps que neurologues. J’étudiais comment guérir les maladies mentales. Schizophrénie, Bipolarité, Troubles dissociatif de la personnalité ! Les mégalomanes, les psychopathes, les dépressifs ! Tous, je cherchais un moyen de les sauver. J’y arrivais. Petit à petit, les gens allaient mieux par des traitements que j’inventais. 

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Mais il y a eu Hélène Rosenberg, alzheimer à un stade élevé malgré son jeune âge. Mais là où j’ai toujours réussi, elle, elle m’a fait complètement perdre pied. Je ne l’ai jamais avoué que petit à petit, je tombais amoureuse d’elle, qu’elle aussi, m’aimait aussi. Le traitement se passait pour le mieux. Puis un jour, elle m’a oubliée. Evident. Mais j’ai continué à l'aimer, encore plus fort. Plus intensément. Et j’ai laissé tombé le traitement, parce que bêtement, par amour, je me suis persuadé qu’elle pouvait se rappeler de moi car elle l’avait fait une fois. J’y croyais, elle, mon grand amour, que même si sa mémoire flanchait c’était si fort qu’elle pouvait se rappeler. Mais, ça n’a pas toujours marché. Je n’ai pas fait attention à chaque fois que j’essayais de jouer avec sa mémoire que je détruisait l’image qu’elle pouvait avoir de moi. Pourtant, quand je la blessais, je me disais que ce n’était rien, qu’elle finirait par oublié. Et elle oubliait. Oubliait. Que je l’aime, ou que je la blesse, elle oubliait. Jusqu’au jour où elle a décidé que j’avais trop joué avec sa mémoire.

Mon ambition.. C’était grâce à elle que la machine à vu le jour. Une simple montre, modèle unique, simplement utilisé pour que je puisse être la seule à retourner la voir. Je me fichais du reste du monde, elle était la seule qui méritait de vivre. Elle oubliait la pourriture, elle était angélique, là, quand elle a sauté j’aurais presque vu des ailes lui poussé. Je l’ai regardé comme si elle allait prendre son envol. Mais pas cette fois. J’ai remonté le temps. Je l’ai sauvé.

Mais la fin est toujours la même. Elle meurt. Peu importe à quel point j’essayais, elle mourrait, au même endroit. Elle sautait, sans même se retourner.

Je n’ai jamais arrêté d’essayer, encore, et encore, et encore, jusqu’à épuisement. En à peine cinq ans, j’avais revécu la même journée dans l’espoir qu’elle finisse par vivre. A la sixième année, c’est moi qui suis morte à l’âge de 30 ans. La machine est devenu folle, m’a porté dans un temps où je n’avais jamais vécu avant d’exploser. Je n’ai aidé personne, La machine à disparue avec moi. Et Hélène aussi par la même occasion.

C’était par mon propre orgueil que nous étions destinée à mourir.

Mais ai-je cru un seul instant qu’en mourant à mon tour, j’aurais eu le droit de la rejoindre au paradis ?

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Si je cours après le temps, C’est le temps qui me court après.

Si je cours après le temps, C’est le temps qui me court après.

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