top of page

PRÉNOM(S) NOM Peyton Loïs Blankenship, voyez la subtilité du deuxième prénom qui dans le fond lui a toujours démontrer que ses parents n’étaient pas sur la même longueur d’onde. Mais malgré une mauvaise alchimie, il est né.

DATE ET LIEU DE NAISSANCE Qu’est-ce que l’on fête le 4 mars hormis la saint Casimir ? Et bien la naissance d’un petit britannique, qui ne voit plus vraiment le temps passé depuis qu’il est né en 1994.

ÂGE Vingt-quatre ans comme un grand nombre de la population, mais ça ne reste pas moins que vingt-quatre années où il vit, respire et rit. Et il en veut encore. Vivement les vingt-cinq ans bien que son anniversaire ne soit plus vraiment un prétexte pour se saouler la gueule.

NATIONALITÉ Il est de nationalité anglaise, il aurait sans doute préféré autre chose mais faut croire que personne dans sa famille n’a pensé à traverser le rivage. Et lui on ne peut pas dire qu’il en a les moyens ni spécialement l'envie actuellement.

MÉTIER Malheureusement et paradoxalement heureusement, il travaille en temps qu’agent d’entretien dans une université prestigieuse. Et dire que la plupart des personnes de son âge y vont pour leurs études et que lui passe le balai. Mais, il se réconforte en se disant qu'il n'a pas besoin de passer des nuits le nez dans des cahiers.

SITUATION AMOUREUSE Si certains ne vivent que pour l’amour, lui, ne vit que pour les conquêtes d’un soir, les baisers brûlants mais fugitifs, les cœurs en cohésions seulement pour quelques secondes. C’est un amoureux mais uniquement de sa liberté, alors il est célibataire et ça lui convient ainsi.

ORIENTATION SEXUELLE Femme ou Homme, ce n’est pas une tare de faire un choix mais il n’en a pas été capable comme ça lui est souvent arrivé, alors il ne se prive pas et profite tout simplement de sa bisexualité. Il se plait à tout essayer quitte à se retrouver à plusieurs dans le même lit. Du moment que les sentiments sont aux abonnés absents, lui, il n’a aucun problèmes avec qui que ce soit.

SITUATION Ça n’a jamais été facile depuis qu’il est seul, mais il a fait de son mieux pour ne pas se retrouver à la rue et c’est donc ainsi qu’il se retrouve à vivre dans des conditions assez déplorable mais travailler pour une université aussi prestigieuse lui permet de s’en sortir de mieux en mieux. Encore heureux. On peut donc dire qu’il est plutôt de classe moyenne.

e980bbf3d8bfc5924840193fe15b7e88.jpg

Peyton Lois Blankenship

24 yo ღ Bisexual ღ 4 mars 1994

So much love that they gave
But too much I couldn't save
Running right between all my fingers

So much love that they gave
But too much I couldn't save
Running right between all my fingers

0cd09eda9f7deea6c75f83a1c9d39e42.jpg

Il nous rend gourmand avant de nous rendre curieux. Et quand on goûte à sa compagnie on a un léger goût de meringue imprégné comme un baiser sur nos lèvres parce que le monde devient léger, devient doux, devient sucré. Comme si dans la simplicité on avait trouvé la tranquillité. Et pourtant, il y a ce petit goût acidulé, cet arrière-goût rempli de dynamisme qui s’harmonise à son mode de vie. Oui, sa peau à un goût de meringue. Et si ça ne vous convient pas il ne vous retiendra pas car en voilà un personnage qui n’est pas du genre à aimer comme on respire. Il s’évade quand on le serre trop fort parce que fragile, la meringue se brise. Mais ne le retenez pas et il partira comme il est venu, parce qu’il y a encore trop de choses à vivre et tellement de personnes différentes à rencontrer perdu dans le superflu.

 

Mais avant tout, il y avait lui, Peyton, qui s’est perdu dans la foule car il n’a pas cherché à s’arrêter pour respirer. Il vivait. Et pourtant, c’était une vie sans amour, car farouche garçon qui craint que son cœur brûle de nouveau. Alors il vit, vit parce que c’est beau la vie quand on peut être là et ne pas avoir à se soucier de toutes les choses qu’on a manqué. Parce que c’est beau de ne plus sentir l’absence des êtres qu’on a aimé trop fort. Parce que le destin à décider que pour vivre il fallait aimer. Bah qu’ils aillent tous se faire enculer Car c’est l’amour qui nous tue avant l’heure. Alors il a arrêté simplement de se partager.

A voix haute - Lorage ( ft. Ophélie )
00:00 / 00:00

Et il danse sur la musique pour faire disparaître les sens abstraits d’un homme jamais vraiment entouré, jamais vraiment seul. Il était perdu. Toujours. Parce qu’il se retient constamment mais qu’il vit pourtant d’adrénaline. Vivre dans la crainte de mourir pour stimuler chaque particules qui le comblent. Et pourtant vivre sans prendre le risque de jouer avec le feu : alors il ne vit que d’amourettes d’un soir et d'amitiés d’une journée.

Il aime faire la fête mais il aime surtout découvrir. C’est un aventurier urbain cherchant dans les briques des motels la fleur qui se rebelle contre le béton de la ville. C’est un battant, voilà ce qu’il en est, parce qu’il faut se secouer, qu’il faut se bousculer et bousculer les autres afin de provoquer les instants qu’on n’oubliera jamais car ça restera les plus beaux. Mais il est absent quand on pense qu’il est là. Constamment. Parce qu’à trop être indépendant, on est plus rien.

 

N’a-t-il jamais vraiment grandi : enfant taquin. C’est un gamin oui, qui ne réfléchit pas souvent avant de faire les choses et pourtant, il est si sincère dans ses gestes qu’on ne lui en veux guère. Parce qu’il y a de l’audace dans ses actions et que ça le rend marginal. Parce qu’il est parfois un peu bête, trop spontané, trop crédule mais qu’il s’en fiche car il ne possède pas d’attache. Il n’aime personne. Et que si on vient à l’aimer, il devient amer, sec, arrogant dans la crainte qu’on ne se détache plus de lui. Il fuit. Et ça le rend sûrement un peu vide son refus d’amour mais aussi que le manque d’empathie envers les autres le rends égoïste. Que dans son être, l’écho est parfait, les mots se fracassent contre les paroies comme l’alcool qui stimule son corps pour le rend ivre. Ivre de joie pour oublier la peine. Et que même les douleurs ne lui font pas si mal parce qu’il est si léger, car tous les maux se dispersent et finissent par se dissiper dans les douces arabesques de la mer. Il fait de la colère une force, et que la rancune ne prenne pas place car il préfère se rappeler de sa vie avec un sourire.

Il fera beaucoup d’erreurs. Il en a toujours fait. Mais il ne veut pas regretter celles qu’il n’aura pas commise, alors tant pis, il se jette à l’eau et nage quitte à se noyer. Peyton, c’est un intrépide. Un effronté. Un écervelé. Et qu’à trop vouloir provoquer la vie il allait finir par tout y perdre. Mais il ne fait pas attention. Il néglige tout car pour lui rien n’existe vraiment. Sa vie c’est un rêve. Il n’en fait qu’à sa tête. Têtu, mais si seulement il ne l’était qu’un peu. Parce qu’il s’obstine à ne faire que s’amuser et qu’il oublie ce qu’est vraiment la vie : travailler. Non, il procrastine, il ignore, il oublie. Ça ne lui faisait pas peur parce qu’il n’y pense pas.

Non, ça ne lui vient pas à l’esprit qu’il a tout foutu en l’air parce que peut-être qu’il s’en fiche de vivre en fait, ou bien qu’il aime trop ça ; alors il se retrouve à passer le balai dans des salles de classes où il n’aurait de toute manière jamais écouter les cours.

Mais dans le fond, qui le comprend ? On ne s’en rend pas compte car il est social, communicatif, souriant. Qu’il respire la sincérité dans son comportement beaucoup trop naturel pour être calculé. Car il rit trop fort et qu’il sourit trop souvent. Et pourtant, ne reste-t-il pas énigmatique ? A être partout, tout le temps mais nul part ? C’est un aventurier urbain, et pourtant il hante les lieux quand il marche, aveugle, incapable de voir où il va. C’est sa réticence à s’ouvrir aux autres qui va le brûler : mais il a choisit sa vie et d’une manière ça lui plaît de vivre sans attendre rien de personne : juste vivre, embrasser si il le faut et hurler quand il en a besoin. Partager un soir et se rencontrer un jour. Oublier les visages mais ne pas oublier la couleur des rires.

​Peyton, il est désordonné, partout, tout le temps. Ça lui donne un charme comme ça lui fait défaut. Peyton, il est modeste malgré son fort charisme qui fait de lui quelqu’un de populaire en plus de son côté solaire. Peyton, parfois il s’agace, rapidement, sauvagement, il fracasse tout car il ne se contrôle pas et qu’il ne cherche pas à se contrôler. On sait qu’il ne sait pas attendre, on sait que c’est un fonceur et qu’il réfléchit pas beaucoup, on sait que c’est un fêtard et qu’il dira jamais non pour sortir quoiqu’il en coûte pour faire la fête. Mais on a du mal à appréhender qu’il s’amuse, partage, vit avec les autres sans s’attacher. Qu’il est fermé, qu’il est froid au fond bien qu’il soit toujours vivant, le cœur battant sous le rythme de la musique. Ne laissant personne ne l’entendre.

Tout montrait qu’il vivait avec son cœur et non pas avec sa tête.

Pourtant, c’est bel et bien un endroit où personne ne peut vivre.

Alors, on reste sur notre faim avec Peyton Loïs Blankenship.

 

Petite meringue qu’on ne mangera pas.

2f1c1506dc2cc52b5c3fa62900bbf9e5.jpg

C’était un coup de téléphone qui appelait au changement de vie.

On ne peut pas vraiment dire que c’était une journée comme les autres, loin de là. Mais elle avait commencé comme celles qu’il avait vécu avant. Il s’était levé ce là matin pour aller en cours. Il a été retrouvé ses amis, il a plus profité de sa journée pour parler que pour travailler bien qu’il fasse attention à ne pas décevoir les attentes de son père. C’était un garçon comme les autres. Vraiment. Mais il se passe parfois des événements qui changent une personne, des moments qui dans des secondes fragiles deviennent d’une force inébranlable. Le téléphone de la maison avait retenti dans chacune des pièces vides de la maison hormis une où Peyton passait souvent ses journées : Sa chambre. Il a attendu, dring, que son père réponde, dring, mais il n’était pas là, dring, alors il a répondu. Le garçon de dix sept années a alors demandé qui s’était sans ce douter de qui ça pouvait être. Et pourtant, les quelques secondes de silence qui s’était instauré, où il ne pouvait qu’entendre le grésillement du téléphone, il avait senti quelque chose. Comme si son esprit déjà avait attendu ce jour toute sa vie. Peut-être qu’il avait bien fait d’attendre.

« Je suis ta mère, Peyton. »

Ce n’était pas uniquement son cœur qui s’était mit à battre plus vite.

C’était comme sentir chaque parti de son corps en mouvement, là, dans l’espace immense de son salon vide. Il n’avait rien dit. Qu’aurait-il pu bien dire en fait ? Rien. Il n’y croyait pas. Et pourtant, c’était évident qu’il avait attendu le jour où elle l'appellerait.

Ce jour là où toutes les questions qu’il s’est toujours posé pourront obtenir des réponses. Mais il n’avait pas su quoi dire. Il avait à peine osé respirer. Comme si il n’avait pas vraiment été préparé à ce qu’elle vienne à lui. Alors que c’était dans le fond tout ce qu’il avait désiré.

Elle a alors prit la parole, hésitante, elle parlait car elle ne supportait pas le vide entre eux alors que c’était la distance qu’elle avait elle-même instauré. Peyton ne savait rien, pourtant il en avait toujours voulu à sa mère d’être parti, d’avoir laissé son père seul. Et finalement, c’est sous la colère que le jeune garçon à raccroché lui lâchant froidement qu’ils n’avaient rien à se dire. Ouais, ce n'était pas vraiment la plus belle des premières rencontres, si on peut appeler ça une rencontre. Et pourtant, ça avait démarré comme ça, un jour sans qu’il ne puisse le prévoir. Et tout a changé.

Peyton a commencé à se questionner les jours qui suivirent ce coup de téléphone. Il n’en a parlé à personne, pas même à son père. Il a le sentiment que c’est quelque chose qui doit rester entre sa dite mère et lui. Il a enregistré son numéro de téléphone sur son portable, il le regarde parfois en se demandant si il doit la rappeler. Il hésite. Parfois il est à deux doigts d’appuyer mais il éteint le téléphone pour passer à la prochaine étape. Il a peur, sûrement, peur d’obtenir des réponses. Peur de la découvrir. Peur de ce qui pourrait se passer après. En fait tout lui fait peur au sujet de sa mère sans qu’il ne comprenne pourquoi. Et c’est peut-être justement ça qu’il lui fait peur : de comprendre pourquoi il y a dix-sept ans elle est partie et qu’elle n’est jamais revenu. Pourquoi il a vécu sans mère et que maintenant qu’il s’y était fait, elle revenait ?

Les jours passent, deviennent des semaines qui deviennent des mois. Finalement, un jour, il inspire un bon coup et décide de la rappeler, elle demande qui s’est, et il a répondu :

« C'est moi... Peyton. »

Elle lâche un simple “oh”, sûrement qu’elle ne s’attendait pas à ce qu’il la rappelle. Il ne s’excuse pas, mais il lui propose de se voir. Demain ou dans deux jours. Dans un mois si elle souhaite. Un matin ou un soir à une fête. En fait il s’en fiche du contexte, mais il savait maintenant qu’il voulait voir à quoi ressemble sa mère. Ensemble, ils fixent une date et c’est le cœur lourd qu’il a finit par raccroché. Il avait hâte, et pourtant il était si stressé qu’il espérait voir le temps passer au ralenti. Et quand il est en cours, il se fait un film dans sa tête où il imagine les choses se dérouler : Sa démarche quand elle arrive et lui qui la regarde arrivé assis à la table en terrasse de ce petit bar en ville. Il la regarde et il sait dans le fond que c’est elle. Un truc un peu cliché comme dans les films, certes, mais il était certains qu’il y avait un peu de vérité au cinéma.

large (1).png

Puis, sans s’en rendre compte, il y était enfin. Là, assit à cette petite table en terrasse. Il regarde les gens défiler dans le rue, observant les femmes comme si il espérait que ce soit elle. Et les minutes passent, il est bientôt treize heure, il sait qu’elle allait bientôt arriver. Il a la boule au ventre, si ce n’est pas des crampes. Il pourrait vomir tant il est stressé de la découvrir. Il tape un peu du pieds.

Mais finalement, la voilà. Ses cheveux coupés très courts, ses yeux verts un peu maquiller, son teint pâle couvert de taches de rousseurs, ses lèvres roses un peu sèches mais jolie quand même. Elle est grande, fine, habillé plutôt simplement. Elle a le regard sur son fils, et elle lui a sourit. Pas grand chose, mais pourtant ça avait été suffisant pour qu’elle ne se mette pas à fondre en larmes. Elle s’est installé et c’était tendu. Bizarre. Comme être à un endroit où l’on devrait pas être, comme traîner avec des gens qu’on ne connaît pas. Ouais, c’était étrange, il n’avait pas l’impression d’être à sa place mais il pensait ça car il n’était pas habitué.

Il y a eu de nombreuses minutes de silence, mais il avait suffit que la femme fasse une bourde pour que les deux se mettent à rire, sans doute un rire plus nerveux qu’autre chose mais qui finit par détendre l’atmosphère. Et l’un parle. L’autre écoute. Et puis ils ne s’arrêtent plus de parler. Comme si elle et lui se connaissaient depuis toujours. Ils avaient parlé pour ne rien dire. Et ça n’avait jamais été aussi beau, jamais été aussi coloré, jamais été aussi vivant.

Et ça s’est reproduit un milliard de fois. Quand les minutes étaient trop longues il se retrouvaient autours d’une table ou dans un parc pour rire à en perdre haleine. Ils se retrouvaient pour discuter comme des amis.

Parfois il lui parlait des cours et elle lui racontait qu’elle avait raté sa scolarité, qu’il devait s’accrocher, réussir mais aussi profiter. Puis un jour ils ont parlé sur un banc, non, elle lui avait raconté pourquoi elle était parti. Qu’elle était désolé. Qu’elle s’en voulait à vie. Mais que c’était pour son bien qu’elle l’avait fait. Elle lui avait dit qu’elle avait confiance en son père pour bien s’occuper de lui car elle, alcoolique puis toxico, elle savait qu’elle en était incapable. Pourquoi, elle lui parlait d’erreur de jeunesse qui était resté ancré à jamais dans sa vie.

Aujourd’hui, elle disait allé mieux. Il regardait dans ses yeux pour vérifier si elle mentait mais tout semblait sincère. Qu’elle avait parlé vu des médecins, qu’elle était guérie et que c’était en parti pour ça qu’elle avait décidé de revenir. Un mois ensemble sans jamais oser ce quitter. Mais c’est un mois ensemble où le temps s’est arrêté.

tumblr_oaxa09qIyZ1uxvvvzo1_500.gif
1491998978_tumblr_okj9baWOJw1vce9u0o1_50

Et un jour, le temps a repris son cours. Ils se sont perdu de vu. Ils ont commencé à arrêter de se voir car elle était occupé quand lui ne l’était pas. Ils se sont parfois appelé, c’était de plus en plus froid. Elle raccroche avant qu’il ne puisse lui dire qu’elle lui manque. C’était compliqué, et le peu de messages qu’ils se sont envoyé n’ont jamais été ses messages censés. Simplement des comment tu vas. Des discussions sans continuité. Il ne comprit pas. Et il se demandait si elle comprenait. Puis plus rien, comme ça. en quelques jours, c’était fini comme si tout ceci n’avait été qu’un rêve. Il lui en veut, et il lui en voudra. Mais surtout il lui en aurait voulu si il n’avait pas reçu un appel un soir. Le téléphone de la maison sonne sans fin dans cet appartement où son père ne passe presque jamais. Il fonce, court jusqu’au téléphone, persuadé que c’est elle. Il répond.

« Hôpital de Londres, je suis bien chez les Blankenship ? »

​Oui. C’était ce qu’il avait répondu. Non, c’est ce qu’il aurait aimé dire. Fallait pas se leurrer, il se doutait bien que ce n’était pas une bonne nouvelle. Il priait, ouais, priait pour ne pas apprendre ce qu’il allait apprendre. Il espérait oui, pourtant il s’en voulait déjà de ne pas avoir assez regarder dans ses yeux et d’y voir la peine, avant d’y voir de la rancœur. Il s’en voulait de ne pas lui avoir assez parler tout comme il s’en voulait de ne pas lui avoir posé assez de questions. Il s’en voulait de ne pas avoir compris et il s’en voulait d’avoir fait semblant de ne pas savoir.

« Jack Blankenship est décédé dans un accident de voiture, nous n’avons rien pu faire…

Je suis désolé. »

Ca l’avait surpris. Et ça lui avait fait mal sans que ça ne lui pèse. Il ne s’y attendait pas. Il ne s’y était jamais attendu. Pourquoi. Comment. C’était injuste, mais le pire c’était qu’il avait penser à sa mère avant lui. Le pire, c’est qu’il l’avait oublié. Le pire, c’était que sa mère l’avait abandonné lui, et qu’il avait élevé Peyton seul. Qu’il a toujours tout porté, qu’il a toujours tout donné. Et que lui, idiot, il avait décroché dans l’espoir d’avoir des nouvelles de sa mère. Et il pleurait, silencieusement, pour que l’infirmière ne puisse qu’entendre les grésillements du téléphone. Que voulez vous qu’il dise ? Il était brisé. Brisé.

Parce qu’il n’était pas mieux que cette foutue femme qui était partie du jour au lendemain. Et quand il le sentit, il ne réussit pas à retenir ses sanglots tout comme la femme n’arrivait pas à décrocher à ce moment là alors qu’elle était incapable de le réconforter. Sa mère n’était pas là. Qu’elle n’a jamais été là. Et que sans son père, il était seul.

Les jours qui ont suivi, il a appelé sa mère, cherché dans la rue, envoyé un milliard de messages. Il la retrouvé un jour, il lui a dit qu’il avait besoin d’aide, qu’elle l’héberge, qu’elle le soutienne, mais rien n’existait. Elle faisait mine de ne plus le connaître. Elle lui a dit qu’ils n’avaient rien à se dire. Froidement. Elle ne l’a jamais rappelé.

tumblr_static_tumblr_static_bg6546zyo3s4

C’était ce qu’il aurait dû faire ce jour là.

Car depuis, sa vie n’est plus qu’une ruine sur lesquels il danse, boit, se drogue pour oublier qu’il a trop aimé une sombre merde.

bottom of page